mardi 26 avril 2011

Troisième anniversaire

Demain, ça fera trois ans que je me suis fait frapper en vélo. Parfois, j'aimerais donner moins d'importance aux anniversaires, mais j'ai une trop bonne mémoire des dates, alors c'est plus fort que moi.

Contrairement aux dernières années, où cet anniversaire me laissait tristounette, aujourd'hui, je me sens bien. J'ai fait énormément de chemin, en trois ans. D'abord, j'ai guéri. Pas complètement, non, mais j'arrive à nouveau à faire plusieurs activités que j'aimais. Ensuite, j'ai grandi. Quand on traverse de grosses épreuves, je crois qu'on apprend toujours quelque chose. J'ai certainement appris la patience. Aussi, la persévérance, l'indulgence (avec moi-même), le calme, l'acceptation. Finalement, j'ai rencontré de nouvelles limites, que je cherche toujours à repousser un peu plus loin, en restant douce avec moi-même.

Je crois être arrivée à un équilibre qui me permet de vous parler de ceci aujourd'hui en étant zen.

Au risque de sonner un peu cheesy, j'aimerais remercier ceux qui ont été (et qui sont toujours) là, tout au long de cette bataille pas toujours évidente. Mon amoureux, qui a certainement gagné son ciel à travers tout ça. Mooky, qui m'a écoutée paniquer à chaque nouvelle, qui m'a amenée au cinéma quand j'étais super handicapée, qui est venue me voir avec de la crème glacée quand je me suis reblessée. Ma famille, présente, soutenante, réconfortante, pleine de chaleur. Je m'excuse de ne pas tous vous nommer un par un, mais sachez que vous m'avez aidée encore plus que vous l'imaginez. Chaque petit geste a été apprécié. Merci d'avoir été là et de m'avoir supportée dans ces tumultes qui ne finissaient plus d'en finir. Je vous aime!

samedi 23 avril 2011

Acupuncture

C'était mon premier rendez-vous aujourd'hui. J'ai un très bon pressentiment : madame professionnelle, bon contact, approche intéressante, attrait du choc culturel...

Si j'ai passé une demi-heure à dormir sur la table avec les aiguilles plantées dans le dos, c'est de bonne augure, non?

mercredi 20 avril 2011

Naufragés des villes

Série à voir absolument!! Malheureusement, pour une raison obscure, Tou.tv l'a retiré de son site. Je vous encourage quand même à trouver un moyen de l'écouter.

J'ai seulement regardé les deux premiers épisodes et je sais déjà que c'est un chef d'oeuvre. Cette série vient vraiment me chercher, pour toutes sortes de raisons. Parce qu'elle me rappelle que je suis bien en maudit, dans la vie. Parce qu'elle fait tomber certains des préjugés que je peux avoir. Parce qu'elle me fait réaliser que je veux apprendre un jour à mes enfants de ne jamais mépriser quelqu'un parce qu'il n'a pas autant que lui. Parce que derrière la plupart des drames humains, il y a aussi une force et une entraide incroyable. Parce que ça remet en perspective plusieurs choses que j'ai tendance à prendre pour acquises. Mais surtout parce que je réalise que j'ai choisi le plus beau métier du monde.

Jeune fille recherche sommeil

Mon insomnie est à son comble ces jours-ci. Pourtant, le stress est complètement tombé. Je lis un peu sur le sujet et la façon la plus efficace de chasser les mauvaises nuits semblent être une espèce de thérapie cognitivo-comportementale qui passe par un régime de sommeil assez strict. Mais j'en ai marre, des régimes. Un pour la bouffe et un pour l'exercice, c'est assez.

C'est pourquoi ce vendredi, je me lance dans l'acupuncture. Je vous avoue que j'espère vraiment un miracle, parce que je ne suis juste plus fonctionnelle. À suivre...

vendredi 15 avril 2011

Ma jumelle

J'ai une jumelle cosmique (que j'adore!). D'abord, parce qu'on est nées le même jour, à 1h30 d'intervalle. Ensuite, parce qu'on pense aux mêmes choses en même temps, on achète les mêmes cadeaux à nos amoureux pour la même occasion sans le savoir, on s'appelle en même temps, on fait le même souper exotique sans s'en être parlé... bref, beaucoup de petits hasards, qui accumulés, deviennent vraiment intrigants.

Aujourd'hui, je commençais un nouvel emploi. Je texte ma jumelle cosmique, qui était au courant de mes démarches, pour lui dire. À force de parler, on se rend compte qu'elle travaille littéralement de l'autre côté de la route, en face de l'immeuble où je suis. Pas au centre-ville là ou dans une place où ça n'aurait pas été trop étonnant. Non, non. À ville St-Laurent!

Ouh... les voies de l'univers sont impénétrables!

mardi 12 avril 2011

Plein de choses à raconter!

La vie est drôlement faite. Pendant des semaines, on a l'impression d'avoir une vie bien plate et tout à coup, tout arrive en même temps.

Donc...

J'ai terminé mes cours de maîtrise. Ça fait tout drôle de penser que c'est une ère révolue, celle des heures passées à écouter un cours magistral, à moitié endormie. La session prochaine, je serai en stage et en rédaction. Et après, c'est la vie de grande personne. J'ai un mélange de nostalgie (déjà!) et de hâte. Qui sait? Les bancs d'école me reverront peut-être un jour!

En parallèle, je suis à la recherche d'un emploi d'été. Idéalement dans mon domaine, mais si je n'ai pas de nouvelles d'ici quelques semaines, je prendrai n'importe quoi. En attendant, j'ai une entrevue demain pour un mini-contrat de réceptionniste, job que j'ai fait pendant plusieurs années. Malgré ça, je suis terriblement nerveuse à l'idée d'avoir une entrevue, mais aussi de retourner au travail, après deux ans. J'essaie de me dire que c'est un emploi que je connais bien et que c'est pour quelques jours seulement. Dans le fond, la vie m'envoie une jobine smooth pour briser la glace. Pensez à moi mercredi à 11h!

Finalement, pour évacuer tout ce stress, je viens de réserver un petit week-end à New York avec mon amoureux, dans trois fins de semaine. Aller-retour en train, dans les Adirondacks et deux jours en ville, à explorer un peu plus (j'en serai à ma troisième visite). Si jamais vous avez des suggestions d'activités à faire, hors des circuits touristiques classiques, ne vous gênez pas!

lundi 4 avril 2011

Fin de l'hiver

La fin de session hivernale... Si dure sur le moral, si stressante, si épuisante. Et bientôt passée! Derniers cours dans une semaine, dernier travail remis quelques jours après.

J'aurais quand même envie de m'enfuir tout de suite après. Loin, loin, juste le temps de me refaire une énergie pour la suite.