dimanche 24 novembre 2013

Trente

J'ai eu 30 ans jeudi dernier. Toute la dernière année, j'ai angoissé à cette idée et finalement, tout s'est bien passé. J'entre dans la trentaine avec le projet de continuer de grandir et d'évoluer au quotidien.

Tout de même, entre 20 et 30 ans, plusieurs choses ont changé :
- Lorsque j'ai envie d'un repas gastronomique, je vais ailleurs qu'à l'Académie.
- 6-7 shooters de tequila dans une soirée? Non, merci.
- Je peux parler de REER sans m'endormir. Et comprendre ce qui se dit.
- Mes amies se marient et font des enfants.
- Lorsque je suis en congé durant la semaine, c'est plus difficile de trouver quelqu'un avec qui faire quelque chose.
- Mon corps a un genre de réaction violente quand je mange du Kraft Dinner ou une pizza pochette.
- Les jeunes m'appellent "madame". Et les vieux aussi.

Par contre, certaines choses sont restées pareil :
- Le karaoké, c'est vraiment le fun.
- La première neige de l'année m'émerveille toujours autant.
- Je suis super excitée à l'approche de Noël.
- Clueless (en français!), c'est toujours aussi bon.
- Une soirée avec ma famille et mes amis, avec toute la joie et tout l'amour que ça implique, il n'y a rien de mieux pour l'âme.

À moi et à tous mes amis qui passeront le cap de la troisième décennie prochainement, je nous souhaite un prochain dix ans rempli de nouveaux projets, de nouveaux défis et de moments qui seront les bons souvenirs dont nous parlerons à 40 ans!

mardi 8 octobre 2013

Café Touski et prix de consolation

Ça fait longtemps que je n'ai pas parlé bouffe ici. Alors go!

J'ai essayé le Café Touski ce matin. J'en avais entendu beaucoup de bien et c'est à quelques minutes de marche de mon nouveau chez moi. J'avais beaucoup envie d'aimer cet endroit, d'autant plus qu'il s'agit d'une coopérative. Mais j'ai été très déçue.

L'endroit comme tel est sympathique et a l'air de ce qu'on s'attend d'une entreprise en économie sociale : look disparate, mais chaleureux. Malheureusement, la chaleur de l'endroit a pris une petite débarque lorsque nous avons rencontré notre serveuse, qui aurait probablement eu le même air à un examen gynécologique. Nous commandons auprès de cette "sympathique" personne... 45 minutes passent sans que nous recevions notre déjeuner! Nous demandons finalement à une autre serveuse - qui elle était très sympathique, tout comme la troisième serveuse avec qui nous avons parlé - si c'est normal que nous n’ayons pas nos assiettes. Finalement, notre première amie, tout sourire, vient vaguement s'excuser d'avoir perdu notre commande et la reprend. À noter : à cet instant, il n'y a que trois tables occupées dans tout le café.

Nous recevons finalement notre repas. Il manque les patates dans une des assiettes. Les oeufs sont trop cuits. Les saucisses sont bonnes, par contre. Les patates aussi, pour celles qui ont la chance d'en avoir.

Bref, une grosse déception pour ce petit café que j'aurais voulu aimer. Je laisserai sans doute une deuxième chance... Peut-être suis-je tombée sur une mauvaise journée?

***
En prix de consolation, je me fais une délicieuse soupe aux lentilles pour souper. Recette parfaite pour cette journée un peu fraîche et pour ma santé fragile (labyrinthite et rhume qui n'en finissent plus). Elle vient des nutritionnistes du CLSC, qui elles, l'ont pris dans un livre de Donna-Marie Pye.

Soupe épicée aux lentilles et aux légumes (mijoteuse)
4 à 6 portions

4 carottes tranchées
2 branches de céleri en dés
1 oignon haché
1 pomme Granny Smith en dés (j'en mets deux et j'oublie les céleris. J'aime pas les céleris.)
1 c. à soupe de gingembre frais haché (j'en mets plus, parce que c'est bon!)
1 gousse d'ail hachée
1 c. à soupe de cari
3/4 c. à thé de cumin
4 t. de bouillon de poulet ou de légumes
1/2 t. de lentilles rouges séchées

Mettre les ingrédients dans la mijoteuse et bien mélanger.
Cuire 8 à 10 heures à basse température ou 4 à 6 heures à haute température.
Réduire en purée au bras mélangeur.
Servir avec une cuillerée de yogourt nature.

jeudi 19 septembre 2013

Liste de choses que je ne comprends pas

Les autocollants de trous de balle sur une auto. C’est supposé avoir l’air badass?

Les gens qui se font tatouer leur nom. Il me semble que c’est pas obligatoire d’avoir un tatou. Ou est-ce que c’est parce que tu as tendance à l’oublier? Ou encore parce que tu peux sauter une étape quand tu rencontres une nouvelle personne? Expliquez-moi.

Les trucs sur Facebook du style : “Si tu as un coeur et que tu es contre la cruauté faite aux animaux, tu partageras chiot déguisé en abeille”. Plusieurs questions ici… Qui est POUR la cruauté faite aux animaux? Ton chiot, il est ben cute, mais il fait avancer la cause comment? C’est nécessaire, la tentative de faire feeler le monde cheap?

L’expression : “C’est s’a coche”. Quelle coche?!

Dans la même lignée, l’expression “accoté”, comme dans “on a fait le party accoté”. Accoté où?

Le dépliant sur la Charte des valeurs québécoises reçu dans ma boite aux lettres. On en a pas assez parlé partout dans les médias? Ce serait possible de cesser de gaspiller notre argent et de l’investir dans quelque chose d’utile, genre la santé? Parce que - je dis ça de même - mais mon CSSS ne me paie plus mes post-it et mon agenda, à cause de vos coupures!

Les adolescents sur Facebook. Mais bon, eux, j’imagine que c’est normal que je les comprenne pas. Faut croire que je deviens une adulte.

Les leggings couleur peau, surtout si portés avec un chandail court. Pensez-vous que la fille qui les porte sait qu’elle a juste l’air nue?

Merci de me contacter si vous avez des réponses pour moi.

dimanche 8 septembre 2013

Psycho-pop : Quand vient le temps de consulter

Demander de l'aide à un professionnel peut être une démarche qui fait peur. Plusieurs personnes arrivent dans mon bureau un peu sceptiques, me relatant des expériences ordinaires lors de consultations précédentes.

Comment faire pour tirer le meilleur de notre consultation chez un professionnel? Je vous propose quelques pistes pour que votre expérience soit adaptée à vos besoins.

Établir ses attentes
Demander de l'aide, c'est bien. Mais il faut déjà savoir comment on peut nous aider. Sans arriver nécessairement avec des objectifs précis, je vous recommande d'avoir une idée de ce que vous allez chercher dans votre consultation. Voulez-vous être moins anxieux? Voulez-vous apprendre à vous affirmer? Voulez-vous connaître la source de votre mal-être? Vous attendez-vous à une démarche d'introspection ou à des trucs concrets? Nommer vos attentes dès le départ peut aider le professionnel à adapter son approche à vos besoins.

Ne pas avoir peur
Il est souvent arrivé que des gens me disent avoir peur de demander de l'aide. Les raisons sont multiples : honte des sentiments exprimés, peur de passer pour un fou, peur d'avoir des problèmes trop petits, peur d'être jugé, peur de pleurer... Sachez qu'il n'y a pas de problème trop petit ou trop gros. Vous n'êtes probablement pas seul dans votre situation et le professionnel est là pour vous soutenir sans jugement.

Poser des questions
Normalement, le professionnel devrait vous expliquer sa démarche, son approche, le fonctionnement des rencontres, etc. Si vous restez avec des interrogations, n'hésitez pas à poser vos questions : elles sont probablement très pertinentes.

Parler des inconforts
À n'importe quel moment de votre processus, si certaines paroles ou actions du professionnel vous rendent inconfortables, parlez-en. De la même façon, si vous avez l'impression de ne pas progresser ou si le déroulement des rencontres ne vous convient pas, il faut aborder le sujet avec l'intervenant. Il devrait être en mesure de s'adapter pour mieux répondre à vos besoins. Toutefois, rappelez-vous qu'il est difficile de s'ajuster si on ne sait pas qu'il y a un problème!

Si ça ne fonctionne pas...
Malgré tout ceci, il reste possible que la relation thérapeutique ne fonctionne tout simplement pas. Peut-être que l'approche du professionnel ne vous convient pas? Peut-être aussi qu'il y a une incompatibilité de personnalités entre vous et le thérapeute? Si cela se produit, cherchez à changer d'intervenant. Dites-vous que si vous ne vous sentez pas bien dans la relation, il est fort probable que l'autre personne ait les mêmes sentiments que vous.

Bref, il faut garder en tête que vous faites la demande d'aide pour vous aider et qu'il s'agit d'un moment où vous pouvez vous permettre d'être totalement centré sur vous-même. Alors allez-y : exprimez-vous et faites-vous du bien!

mardi 20 août 2013

Psycho-pop : Combattre l’insomnie

Alors là, on entre vraiment dans un de mes champs d’expertise! De l’insomnie, j’en fais périodiquement depuis que je suis petite. En ce moment, je vis un épisode intense qui dure depuis plus d’un an. Laissez-moi vous dire que des trucs, j’en ai essayé des tas. J’en partage donc quelques-uns avec vous.

D’abord, il faut savoir que tous les trucs ne fonctionnent pas pour tout le monde. Il faut accepter que certains seront moins efficaces et les adapter à ses besoins, ou encore passer au suivant. Ironiquement, se mettre de la pression pour qu’un truc fonctionne risque d’aggraver les troubles du sommeil. Il faut aussi être patient et indulgent avec soi-même. Allez-y à votre rythme.

1) Avoir une bonne hygiène de sommeil.
Il faut mettre en place des habitudes et une routine pré-dodo qui vont favoriser le sommeil. On évite donc les stimulants après le souper et on choisit des activités de détente une heure avant le dodo. Il faut tenter d’éviter les écrans lumineux (télévision, téléphone, ordinateur, etc.), qui ralentiraient la production de mélatonine, cette gentille hormone du sommeil. Pour plus de détails, un petit tour sur Google (“hygiène de sommeil”) vous donnera plus d’astuces pour peaufiner votre routine.

2) Attaquer le problème à sa source : chasser le stress.
Dans la plupart des cas, l’insomnie est causée par de l’anxiété. Alors quel meilleur moyen de mieux dormir que de s’attaquer au stress qui hante notre quotidien. On tente de ne plus procrastiner, on fait des listes, on pratique la respiration abdominale, on parle de nos tracas à des proches, on médite... tous les moyens sont bons pour ne pas apporter ce qui nous agace au lit!

3) On bouge!
La pratique régulière d’un exercice physique serait une bonne arme contre l’insomnie. Il faut toutefois éviter de s’entrainer moins de trois heures avant le dodo. La pratique du yoga serait aussi très bénéfique pour un bon sommeil.

4) On relaxe!
Juste avant le coucher ou encore lorsqu’on se réveille durant la nuit, il est très aidant de faire des exercices de relaxation. Personnellement, j’aime beaucoup les méditations guidées de Nicole Bordeleau, particulièrement sa détente en profondeur et son yoga nidra. On peut aussi trouver des relaxations guidées gratuites sur Youtube.

5) Pour chasser les idées qui se bousculent : compter à rebours.
Une fois dans un état détendu, on cherche à ne plus penser à nos tracas ou au fait qu’on ne dort pas. Je vous suggère de compter vos respirations à rebours à partir de 25 (ex. inspire - 25 - expire, inspire - 24 - expire, etc.) Si vous perdez le compte, recommencez à 25. Gardez votre attention sur votre décompte.

6) S’occuper durant les heures éveillées
Si le sommeil s’acharne à nous échapper, on l’accepte et on cherche à occuper notre temps. Encore ici, on évite les écrans lumineux. On cherche des activités qui sont relaxantes. Si on opte pour la lecture, on y va avec des textes légers qui ne seront pas trop stimulants. On utilise aussi la lumière minimale qu’il nous faut. Certains préféreront se lever, d’autres resteront au lit. Mon conseil : allez-y avec ce qui vous rend le plus confortable.

7) Savoir demander de l’aide.
Lorsque le problème devient chronique et que votre fonctionnement au quotidien s’en trouve affecté, il faut aller consulter un professionnel. Je conseille une approche combinée médicale et psychosociale. Dans un premier temps, on va voir le médecin qui évaluera le besoin d’une médication ou encore la présence d’un problème de santé qui pourrait être la cause de l’insomnie. Ensuite, on va chercher l’aide d’un psychologue pour s’attaquer à la gestion du stress, s’il s’agit de la source de ses troubles de sommeil.

Malheureusement, il n’existe pas de solution magique : vaincre l’insomnie demande que l’on change ses habitudes et qu’on y mette un peu d’effort. Personnellement, j’ai été fâchée lorsque j’ai constaté cela : pour faire des efforts, il faut avoir de l’énergie, chose qui me manquait terriblement. Du coup, j’étais en colère contre les auteurs de textes comme ceux que je viens de rédiger, je me disais qu’ils ne comprenaient rien. Mais aujourd’hui, je vous le garantis : le travail en vaut la peine, ne serait-ce que si ça peut améliorer un peu la qualité de votre sommeil.

Il existe des dizaines de textes sur l’insomnie et encore plus de trucs. Je vous en ai partagé seulement quelques-uns ici. Je vous conseille de bien vous informer sur le sujet et d’entreprendre un travail sur vous-même afin de vous réconcilier définitivement avec Morphée!

Quelques outils :
Passeport Santé
Routine de yoga pour le sommeil
Pour apprendre la méditation
Lecture sur l’insomnie
Ateliers de gestion de l’anxiété
Clinique du sommeil de l’hôpital Sacré Coeur

samedi 20 juillet 2013

Mon côté weirdo

Oui, je vais vous parler de mon côté weirdo aujourd'hui. On en a tous un. Oui, toi aussi, fais pas semblant!

C'est cet article, déniché par mon chéri, qui m'a inspiré ce billet. Je crois être atteinte (plus légèrement que décrit dans le texte, quand même!) de misophonie. Tout ce qui s'apparente à un bruit de bouche me fait capoter. Mais VRAIMENT capoter! Premier trait weirdo.

J'ai un dédain des produits laitiers. J'adoooore le lait, le fromage, le yogourt, la crème glacée... mais j'ai plein de petites contraintes les entourant. La plus grande : impossible pour moi de partager un produit laitier. Ça m'écoeure, tout simplement. Ensuite, j'ai beaucoup de difficulté à finir un gros pot de yogourt. Le fond me dégoûte. Aussi, si j'ai le courage d'en finir un, mais que ma portion est insuffisante, je ne peux pas mélanger ce qu'il y a dans mon bol avec le yogourt d'un autre pot. Vous voyez le portrait?

J'ai peur de mon auto. En fait, j'ai peur des bris mécaniques. Dès que quelque chose fait un bruit étrange pendant que je roule ou dès qu'une odeur m'apparaît suspecte, je panique. Je me suis déjà surprise à me faire des scénarios dans lesquels je mourais à cause d'un bris mécanique. C'est à ce point-là.

Les napkins sales m'écoeurent. Ce qu'il peut y avoir autour de votre bouche et qui salira votre nakpin, ça aussi ça m'écoeure. Quand je défais la table, j'utilise ma serviette pour ramasser les autres. Ma mère avait l'habitude d'utiliser ma serviette de table si elle ne trouvait pas la sienne. ARK!

Alors c'est assez pour moi. À votre tour : quelles sont les habitudes de votre weirdo intérieur?

jeudi 18 juillet 2013

WTF, internet?!

Sérieusement, j'ai du mal à comprendre comment ce genre de truc peut devenir viral. Internet, tu es encore plus tordu que je le croyais. Va te faire soigner.

vendredi 12 juillet 2013

Psycho-pop : Être conscient de ses forces

Parce qu’on a toujours tendance à mettre le focus sur le négatif lorsqu’on rencontre une difficulté, il faut savoir se recentrer sur nos forces pour mieux les mobiliser. Il y a un petit truc bien concret que j’aime utiliser pour y arriver : faire une liste de ces forces. Par force, j’entends qualités, aptitudes, compétences, outils… bref, tout ce qu’on possède et qui peut avoir un impact positif sur une situation.

J’ai utilisé cette stratégie à deux reprises déjà. La première fois, c’était pour aider une personne qui avait vécu une période difficile au travail et qui avait perdu sa confiance en soi. Je lui ai d’abord demandé de faire une liste des bons coups qu’elle avait réalisés durant cette période difficile et ensemble, nous avons fait ressortir les forces qu’elle a dû mettre à l’œuvre pour accomplir ces bons coups. La personne m’avait alors dit qu’elle avait complètement perdu de vue cette partie d’elle-même avant que nous la mettions sur papier.

La deuxième fois, j’ai décidé de goûter à ma propre cuisine. J’ai rencontré une difficulté qui m’a mise dans un état d’anxiété très intense, panique et tout le kit. J’ai pris trois grandes respirations et j’ai mis sur papiers les forces que j’ai et qui pouvaient m’aider à surmonter cette difficulté. Ça m’a fait beaucoup de bien et ça m’a permis de voir que j’allais m’en sortir, puisque j’avais tout ce qu’il me fallait.

C’est donc le premier truc que j’ai envie de vous donner. Lorsque vous vous sentez envahis par le négatif, que vous vous dévalorisez ou que vous avez l’impression que vous ne pourrez pas vous sortir d’une situation, écrivez une liste de vos forces. Ça ne règle pas les problèmes, mais vous les aborderez certainement avec un œil plus confiant!

jeudi 11 juillet 2013

Une revenante!

Un an après la fin de mes études, je me retrouve avec un petit manque dans ma vie : l’écriture. Alors, me suis-je dit, quelle meilleure façon de combler ce vide qu’en faisant revivre cet espace. Je reviendrai donc de temps à autres raconter mes péripéties et partager mes réflexions.

Étant une professionnelle de la santé mentale, ainsi qu’une anxieuse de haut calibre, je ferai aussi quelques capsules de style psycho-pop, basées sur mes expériences d’intervention et d’autogestion, en espérant que ça aidera certains d’entre vous.

D’ailleurs, je pratique maintenant le travail social depuis un peu plus d’un an. Année qui a passé très vite, où j’ai énormément appris sur moi et sur les humains en général. Année où j’ai eu la confirmation que je suis à ma place, dans un domaine qui me passionne. Année remplie de belles et de moins belles rencontres, tantôt touchantes, tantôt comiques ou étranges. Année où j’ai senti que je pouvais faire une différence dans la vie des gens, raison qui m’avait poussée à choisir cette voie au départ. Année aussi où j’ai dû travailler très fort sur mon anxiété et sur ma confiance en moi, où j’ai dû combattre ce sentiment de l’imposteur, qui se pointe encore le nez de temps en temps. Année où je me suis lancée dans des projets de grande personne, comme acheter une auto et un condo.

Bref, les derniers mois ont été mouvementés et étourdissants. Mais ils ont été formateurs et m’ont permis de m’ancrer dans ce que je suis et ce que je veux, du moins, pour le moment. 

lundi 4 février 2013

Résolutions 2013

Parce que mieux vaut tard que jamais, j'ai finalement décidé de prendre des résolutions pour cette année. Depuis maintenant plus de 6 mois, je fais de l'insomnie pratiquement à chaque nuit. Dans ma recherche de solutions, j'en suis venue à me questionner sur mon anxiété. Ma résolution : faire des changements dans ma vie pour faire diminuer mon anxiété au quotidien. Le projet est assez ambitieux, mais un pas à la fois, je crois bien que j'y arriverai!

En général :
Cesser de procrastiner. Faire ce qu'il y a à faire quand il faut le faire, pour éviter d'être hantée par ma to-do list.

Arrêter de toujours imaginer le pire quand quelque chose m'inquiète (genre mon homme est en retard, il est sûrement mort). Le pire est souvent le scénario le moins probable. Et l'appréhender n'empêcherait pas qu'il se produise, de toute façon.

Ne plus en faire trop. Savoir quand j'en ai fait suffisamment et m'en satisfaire.

Dans mes relations :
Prendre la responsabilité de ce qui m'appartient. Faire de mon mieux pour cultiver mes relations, mais ne pas chercher à prendre sur mes épaules ce qui appartient à l'autre. Bref, identifier mes limites et lâcher prise.

Nommer mes attentes. Si je ne le fais pas et que je suis déçue, ce sera de ma faute.

Au travail :
Ne jamais porter une situation trop lourde toute seule. Ne pas être gênée de demander à mes collègues. Connaître mes limites et les respecter.

Être consciente que je suis une bonne intervenante. Mais en même temps, ne jamais cesser de me remettre en question, pour toujours m'améliorer.

Au quotidien :
Méditer et essayer le yoga.

Me remettre sérieusement à l'exercice.

Manger plus de légumes.

Plus de lecture, moins de télé, moins d'ordi.