Forte malgré elle

Eh non, ce n'est pas le titre du dernier roman de Danielle Steel (ou bien c'est déjà le titre d'un de ses romans?).

Cette histoire de vis oubliée m'a complètement vidée de mon énergie jeudi dernier. Je me suis sentie dépassée par les évènements et je me suis demandé où j'allais pouvoir trouver la force de passer à travers.

La vérité, c'est qu'on ne meurt pas de ce genre d'épreuve. La vie continue et, par conséquent, la force se trouve elle-même et fait qu'on passe à travers. Je n'essaie pas de décrire ici un quelconque truc ésotérique. C'est juste que la vie suit son chemin, en nous trainant un peu dans la bouette desfois, mais tant qu'on est en vie, la force de faire n'importe quoi est là, un peu par défaut. (Hum... suis-je arrivée à exprimer ma pensée ici? Je doute...)

Bref, vu que j'en mourrai pas, et que je vais me faire opérer mardi, et que la vie va continuer, j'ai deux choix : m'apitoyer jusque là, me fâcher contre la Terre entière et être une plaie (ha ha ha...) pour mon entourage, ou bien prendre un jour à la fois, essayer de rester positive autant que possible et me rendre compte que finalement, ce n'est pas si pire.

Donc, j'essaie d'être zen le plus possible. Je me dis qu'on va finir par voir le bout du tunnel et que ce jour-là, je vais être fière de moi.

**********

Tout de même, c'est bien beau, la zénitude et tout, mais je suis morte de trouille à l'idée de me faire jouer dans les os avec une anesthésie en surface seulement, mais supposément trop droguée pour même réaliser ce qui m'arrive. Si jamais quelqu'un d'entre vous a subi une intervention du genre, manifestez-vous et dites-moi comment ça se passe, svp!