Émotions fortes

Vendredi dernier, nous décidons, Gab et moi, d'aller passer la journée au Lac Simon avec ma tante, mon oncle et mes cousines qui campaient là-bas. Après presque trois heures de route, nous arrivons là-bas et profitons d'un bel après-midi ensoleillé.

Après le souper, c'est l'heure de rentrer. Sauf que la route entre Duhamel et l'autoroute se courbe à tous les 100 mètres, il n'y a aucune lumière, il pleut, il y a un brouillard épais et nous rencontrons plein de conducteurs qui ne comprennent pas que les hautes, ça aveugle.

Bref, une cinquantaine de kilomètres plus tard (et à ce moment, je suis au bord de la crise cardiaque, tellement le chemin est stressant), nous décidons d'arrêter dormir à Montebello.

Nous demandons donc à notre ami GPS de nous indiquer comment nous rendre au Château Montebello (nous sommes allés nous informer des prix, juste pour voir... 210$ la nuit!! Et ça, c'est leur spécial de fin de soirée qui ne comprend même pas le petit déjeuner!).

(Précision ajoutée au billet : Nous n'avons pas dormi au Château. Les gens du Motel Bel-Eau ont été très accueillants!)

Nous sortons de la petite route secondaire, en suivant les indications de notre machine, et nous nous retrouvons sur ce que j'ai nommé "Le chemin à meurtriers". Petite route de garnotte large à peine pour deux voitures, forêt de chaque côté, aucune lumière, brouillard, et bien sûr, aucune âme qui vive. Nous avançons donc à environ 40 km/h, complètement silencieux. Chacun de nous est paniqué, mais se tait pour ne pas entraîner l'autre avec lui. Nous faisons quelques kilomètres dans ce décor de film d'horreur et je maudis le GPS qui nous a amenés ici. Tout de même, nous croisons une famille de ratons qui détend l'atmosphère.

Arrivés à Montebello, le stress retombe. Nous nous avouons les scénarios imaginés sur le chemin à meurtriers. Un peu plus et la chainsaw s'en mêlait!

La morale de cette histoire? Ne plus prendre les raccourcis indiqués par le GPS tard le soir.