À chaque fois, je suis jetée par terre de voir comment les maladies mentales sont mal perçues. Admettre publiquement qu'on a des problèmes psychologiques, c'est à peu près comme dire qu'on aurait attrapé la gonorrhée en couchant avec une pute sans se protéger. La honte.
Je suis asthmatique : dans certaines circonstances, mes bronches se contractent et j'ai de la difficulté à respirer. Pour me soulager, j'ai une pompe, un broncho-dilatateur.
Je souffre du syndrôme de stress post-traumatique : j'ai des flashbacks de mon accident, je fais des cauchemars et de l'insomnie, et je suis plus irritable qu'avant. Pour me soulager, je vois un psychologue.
Voilà. Pas plus dangereux que ça.
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