Pour toi, chéri

Pour mon Gabou qui souhaitait connaître la fin de Pète pis Répète...

Monsieur Réponse est là pour toi!

Hey, toi le jeune!

Tu possèdes un iPod?
Tu aimerais le protéger des égratignures?
Tu trouves les étuis encombrants?

Plume a quelques solutions à te proposer! Ici et ici!
(Solutions bien évidemment testées et approuvées par la firme Plume et associés.)

Du grand art

Juste parce que mon chum pense que c'est la découverte artistique de l'année, pour vous.

Chaîne de dessins

Pour ceux qui aiment les blogues en images, c'est ici que ça se passe.

Sublime!

C'est bien beau, les reprises qui font le Billboard, mais on se doit de se remémorer nos classiques, de temps à autre.

Moment de joie

Rien qui ne réconcilie plus avec la vie que le rire de mon chum lorsqu'il regarde cette photo (volée sur Awkward Family photos). Aaaaaah, petites choses de la vie!

Fait chaaaaaud!

En revenant à Montréal, dans le smog et la chaleur collante, après une fin de semaine en campagne avec accès à une piscine et tite laine en soirée, j'ai eu une pensée pour ma Mooky.

Maudit que je serais allée crécher chez vous, si tu t'étais exilée dans un trou profond!

Prière de ne pas déranger, je suis en vacances

Pas le temps de vous écrire, occupée à profiter du peu d'été qu'il me reste.

Aujourd'hui est le début du reste de ma vie!

C'est un peu le sentiment que j'ai aujourd'hui, suite à une rencontre avec mon ami Étienne, qui est kinésiologue. En évaluant ma situation, il m'a dit que je pourrais revenir à la normale (ou presque) d'ici une année d'entraînement. Il y croit fermement.

Au cours des derniers mois, je suis passée par pas mal toutes les émotions. Ce genre d'accident, ça fait qu'on doit revoir toutes ses attitudes face à la vie. Ça passe par certaines banalités, comme accepter de rater le bus parce que je ne peux pas courir ou apprendre à m'habiller pour être confortable avec mon orthèse. Je dois aussi apprendre à vivre avec d'autres trucs un peu moins banals, comme ma douleur, le regard des autres sur moi et pire encore, mon regard à moi sur moi-même.

Mais le plus difficile, c'est de me faire dire par tous les professionnels que je rencontre que je suis dans une zone grise, qu'on ne sait pas jusqu'à quel point je vais être fonctionnelle. Mon orthopédiste m'a même dit, et je cite : "Ta jambe est pas normale et elle le sera jamais. Tu vas toujours avoir des douleurs et tu seras jamais fonctionnelle comme avant. Un jour, l'arthrose va s'installer et à partir de là, on oublie ça. Ce qu'on fait en ce moment, c'est retarder le plus possible ce jour-là." Bref, malgré toute ma détermination et ma volonté, on n'est pas très optimiste.

Alors aujourd'hui, de voir que quelqu'un (un professionnel, en plus!) y croît et m'accompagnera, ça m'a donné des ailes. Ça donné un gros coup de pep à ma motivation et à ma détermination à me battre. Parce que se battre, c'est bien beau, mais quand on ne sait pas quel est l'enjeu exact, on s'essouffle.

Donc rendez-vous dans quelques mois avec la Maghali nouvelle et améliorée!

Oui, je le veux!

On aime tu assez ça les mariages, hein?

Parce que tout le monde ne lit pas le blogue de Patrick Lagacé, volé chez lui :



Et en prime :

Autorité douteuse, prise deux

Finalement, je confierais mon enfant à n'importe quel ado de camp de jour avant de le mettre entre les mains de ces parents. On remarque qu'il pleut, que les enfants et la mère ne sont pas attachés, et que le petit Samuel monte jusqu'à 70 km/h.
(Vous avez sans doute déjà vu la vidéo, elle est partout. Mais il fallait quand même que j'en parle!)

Émotions fortes

Vendredi dernier, nous décidons, Gab et moi, d'aller passer la journée au Lac Simon avec ma tante, mon oncle et mes cousines qui campaient là-bas. Après presque trois heures de route, nous arrivons là-bas et profitons d'un bel après-midi ensoleillé.

Après le souper, c'est l'heure de rentrer. Sauf que la route entre Duhamel et l'autoroute se courbe à tous les 100 mètres, il n'y a aucune lumière, il pleut, il y a un brouillard épais et nous rencontrons plein de conducteurs qui ne comprennent pas que les hautes, ça aveugle.

Bref, une cinquantaine de kilomètres plus tard (et à ce moment, je suis au bord de la crise cardiaque, tellement le chemin est stressant), nous décidons d'arrêter dormir à Montebello.

Nous demandons donc à notre ami GPS de nous indiquer comment nous rendre au Château Montebello (nous sommes allés nous informer des prix, juste pour voir... 210$ la nuit!! Et ça, c'est leur spécial de fin de soirée qui ne comprend même pas le petit déjeuner!).

(Précision ajoutée au billet : Nous n'avons pas dormi au Château. Les gens du Motel Bel-Eau ont été très accueillants!)

Nous sortons de la petite route secondaire, en suivant les indications de notre machine, et nous nous retrouvons sur ce que j'ai nommé "Le chemin à meurtriers". Petite route de garnotte large à peine pour deux voitures, forêt de chaque côté, aucune lumière, brouillard, et bien sûr, aucune âme qui vive. Nous avançons donc à environ 40 km/h, complètement silencieux. Chacun de nous est paniqué, mais se tait pour ne pas entraîner l'autre avec lui. Nous faisons quelques kilomètres dans ce décor de film d'horreur et je maudis le GPS qui nous a amenés ici. Tout de même, nous croisons une famille de ratons qui détend l'atmosphère.

Arrivés à Montebello, le stress retombe. Nous nous avouons les scénarios imaginés sur le chemin à meurtriers. Un peu plus et la chainsaw s'en mêlait!

La morale de cette histoire? Ne plus prendre les raccourcis indiqués par le GPS tard le soir.